“Je suis une épave, qu’on détruit peu à peu, préférant un paysage comme on en voit dans les films plutôt qu’un monde réel où même toute la volonté de l’univers ne peut pas faire grandir une petite fille.„ @ANOTHER SATURDAY

« C’est le dernier essai, Cyril… Je n’en peux plus de tout ces espoirs en vain. » ; « Oui je te le promets. C’est le dernier, le tout dernier. » ; Mes parents m’avaient, un bon nombre de fois, répété cette tranche de leur vie à tout deux. J’avais surement dut être un des enfants les plus désiré au monde pourtant, sans qu’aucune grossesse ne se présente. A cette époque mes parents n’étaient pas mariés, mais pourtant, rêvaient d’enfants et c’est la raison pour laquelle ils ont décidés de s’adresser à un spécialiste de la fécondité. Trois fécondations in vitro ont échouées et ma mère n’en pouvait plus. À chaque déception, elle perdait un peu plus gout en la vie. À vingt six ans, elle n’avait déjà plus aucun espoir de devenir mère. « Très bien … il faut se rendre à l’évidence si ça ne fonctionne pas, nous ferons le deuil une fois pour toute… » ; Ils avaient déjà eu du mal avec le fait de ne pas pouvoir avoir un enfant naturellement.
C’est quelques semaines plus tard, qu’ils sortirent de chez le médecin, le plus beau de leur sourire aux lèvres. Ma mère était enceinte de quelques semaines. Certes aux yeux des gens ce n’était presque rien, mais la fécondation avait fonctionné et aux yeux de mes parents c’était le plus grand pas de toute leur vie. Prenant toutes les précautions, elle n’eut aucun mal particulier à mener la grossesse. Du moins jusqu’au mois de janvier, mi-janvier. Incapable de me préserver du monde plus longtemps elle me mit au monde prématurément. Et c’est ainsi que je naquis, un peu moins de sept mois et demi plus tard. « Comment comptez-vous l’appeler ? » ; « Astrid Désirée Eliot, Poulain. » ; « Adep … » ils avaient choisit ses noms d’un commun accord, peu de temps après ma venue au monde. Je fut la première et unique enfant du couple.

« Mon tendre amour,
Je ne peux pas rester ici plus longtemps, je ne peux plus faire semblant. Non. Nous ne sommes, tout deux, d’un monde différent et nous savions très bien, vous comme moi, depuis le début que jamais je n’aurais put me sentir vraiment bien dans le votre. Je sais qu’à cet instant vous devez me haïr de tout votre être – après tout ce que nous avons put vivre ensembles – pour cette lâcheté dont je suis affublée. Je vous laisse le soin de notre fille bien aimée, Astrid, car nous savons l’un comme l’autre qu’auprès de vous elle ne manquera de rien. Je vous embrassement tendrement.
Bien à vous, Elise Duchamp. »